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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 16:39

Activités socioéducatives (40)La commune d’Abobo est la plus peuplée et la plus pauvre des dix(10) communes de la capitale Abidjan avec le plus fort taux  d’analphabétisme… Ce qui fait que cette commune est la plus réputée en matière de violation massive et régulière des droits de l’enfant.

Pendant les vacances scolaires en Juillet-Août 2005, Monsieur Mamadi Korczak KOUROUMA, alors très familier déjà avec les enfants des quartiers précaires, fut approchés à son domicile par un groupe d’enfants âgés entre 8 et 12ans en quête d’activités de loisirs pour les vacances. Ainsi, M. KOUROUMA leur a proposé une activité de leur choix. C’est ainsi que l’idée d’organiser une grande rencontre de football a été retenue et réalisée.

Cette fête sportive entièrement soutenue et organisée par M. KOUROUMA et l’épouse du maire de la commune d’Abobo a connu la participation de plus de 1.200 enfants issus des banlieues abidjanaises. Ainsi, pendant 43 jours, les enfants se sont amusés dans la joie et le communion avant de reprendre le chemin des classes.

Cette fête sportive des enfants nous a permis de constater de nombreux problèmes et situations difficiles rencontrés et vécus par les enfants dans les rues, dans les communautés et les quartiers ainsi que dans les familles.

Au nombre de ces problèmes, on peut citer la maltraitance, la pédophilie, la déscolarisation, la négligence, la non scolarisation, le manque d’opportunité pour apprendre un métier, le manque d'une alimentation saine et équilibrée à la maison, les menaces, l’exploitation sexuelle, les travaux dangereux, la crise psycho-affective, les maladies incurables et curables, la sorcellerie, les pratiques traditionnelles néfastes… j’en passe.

Ce constat très grave de la situation vécue par les enfants nous a obligé à mener des réflexions concertées et à mener des actions directes pour apporter des réponses à la situation des enfants des quartiers pauvres et bidonvilles du district d’Abidjan.

D’où l’idée de mettre nécessairement sur pied une association pour lutter contre les maux qui minent la situation et la vie des enfants des quartiers pauvres et des campagnes de l’intérieur du pays par le biais de réflexions concertées et d’action directe de terrain.

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